OLIVIER DORCHAMPS, auteur
> Rencontre/lecture dimanche 27 novembre à 16h45
La Cazerne - salle Provence - entrée libre - nombre de places limité
Olivier Dorchamps est franco-britannique. Issu d’une famille cosmopolite, il a grandi à Paris, puis après plusieurs années à Londres il est à présent installé à Nice.
Il pratique l’humour, l’amitié et la boxe régulièrement.
Ses deux romans parus aux éditions Finitude ont très rapidement séduit les lecteurs.
- Ceux que je suis
« Le Maroc, c’est un pays dont j’ai hérité un prénom que je passe ma vie à épeler et un bronzage permanent qui supporte mal l’hiver à Paris, surtout quand il s’agissait de trouver un petit boulot pour payer mes études. »
Marwan est français, un point c’est tout. Alors, comme ses deux frères, il ne comprend pas pourquoi leur père, garagiste à Clichy, a souhaité être enterré à Casablanca. Comme si le chagrin ne suffisait pas. Pourquoi leur imposer ça ?
C’est Marwan qui ira. C’est lui qui accompagnera le cercueil dans l’avion, tandis que le reste de la famille arrivera par la route. Et c’est à lui que sa grand-mère, dernier lien avec ce pays qu’il connaît mal, racontera toute l’histoire. L’incroyable histoire.
Ce premier roman a reçu de nombreuses distinctions :
Talent Cultura
Prix du premier roman de la Ville de Paris
Prix [du Métro] Goncourt
Prix Esprit large
Prix de Gaulle
Prix Lire Elire
Prix des lecteurs de Chennevières sur Marne
Prix Un Livre Une Commune
Prix Cluny Lectures
Prix Livres en boîte
Prix littéraire des lycéens et apprentis d’Ile-de-France
Prix littéraire des lycéens et apprentis d’Auvergne-Rhône-Alpes
Prix littéraire Région Sud
Prix des lecteurs de Villejuif
- Fuir l'Eden
« Elle a mon âge. Ses yeux clairs ont peu dormi. Elle est jolie, perdue dans sa solitude. Elle doit porter un peu de rouge à lèvres mais c’est discret. Comme elle. Une fille invisible au rouge à lèvres discret. Elle me rappelle ma mère ; des bribes de ma mère. Sa douceur. Sa mélancolie. Sa fragilité. Comme un puzzle, si tu veux, les morceaux du bord. Avec un grand vide au milieu.»
Adam a dix-sept ans et vient de tomber amoureux, là, sur le quai de la gare de Clapham Junction, à deux pas de cet immeuble de la banlieue de Londres où la vie est devenue si sombre. Cette fille aux yeux clairs est comme une promesse, celle d’un ailleurs, d’une vie de l’autre côté de la voie ferrée, du bon côté. Mais comment apprendre à aimer quand depuis son enfance on a connu plus de coups que de caresses ? Comment choisir les mots, comment choisir les gestes ?
Mais avant tout, il faut la retrouver…
Prix des Lecteurs de la Maison du Livre
Sélection Prix du roman Coiffard
Sélection Prix Louis Guilloux
Sélection Prix Alain Spiess
Sélection Prix des Jeunes lecteurs – Alain Spiess
Ce qu'en dit la presse :
"Fuir l’Eden est un mélange entre les aspirations romantiques d’un grand gosse, un ange à la figure sale, et la terrible altérité du réel, la souffrance sociale, intime, générationnelle."
Olivier Mony, Livres Hebdo.
"Ce deuxième roman confirme un écrivain de toute première force. […] C’est la marche du temps actuel qui se donne ainsi à lire à chaque page de ce texte ambitieux et sensible, éclairé par de superbes figures de femmes."
Jean-Claude Lebrun, L’Humanité.
"Dans ce roman éclairé de bout en bout par des présences féminines, Olivier Dorchamps confirme son talent. Il crée un climat poignant, réaliste mais rarement pesant. À la manière d’un Ken Loach revisité. "
Laurence Bertels, La Libre Belgique.
"Ce livre, c’est l’histoire d’un gamin qui va finir par croiser les bonnes personnes et mettre ainsi fin au déterminisme social. […] Une vraie réussite, qui nous emporte."
Anne-Charlotte Pannier, La Voix du Nord.
"Un roman lumineux et plein d’espoir."
Audrey Verbist, L’Avenir.